À l’heure du numérique, alors que les données sont partout, je vois encore trop de dirigeants qui basent leurs prises de décision sur leurs feelings. Ils y vont à l’instinct. Alors certes, j’admire ce courage et cette forme de génie mais je pense aussi que sur la durée, il est intéressant de mesurer l’incidence des décisions qui sont prises. C’est d’ailleurs là tout l’intérêt de devenir une entreprise data-driven et c’est ce que nous allons voir dans cet article.

Construire une stratégie qui se base sur des données est indispensable pour savoir où on va. Avoir des objectifs stratégiques et ne pas les mesurer, c’est un peu comme faire des plans sur la comète. Avant de vous lancer voici quelques questions à se poser pour définir une stratégie data-driven ; histoire de mettre les choses bien à plat.

Implémenter une culture de la donnée en entreprise est un enjeu majeur pour les leaders d’aujourd’hui. Il s’agit pour les entreprises d’un facteur clef de performance. Pourtant, face à ce travail Herculéen, certains managers se sentent dépassés, ne savent pas par où commencer. Dans cette publication, je vous propose une marche à suivre pour déblayer les grands aspects de la mise en place d’une culture de la donnée.  

Choisir les bons KPIs lorsque l’on réalise un reporting est un travail plus fastidieux qu’il n’y paraît. L’erreur que je rencontre le plus souvent, c’est d’utiliser toutes les mesures possibles et imaginables et de les jeter dans un tableau de bord ; avec la satisfaction d’avoir beaucoup d’informations à disposition. Bien que je comprenne l’engouement, je ne partage pas cette approche. Pour moi, choisir les bons KPIs c’est un peu comme choisir les matériaux d’une maison : on fait une maison pour qu’elle nous protège le plus longtemps possible… faisons des dashboard pour qu’ils nous orientent le mieux possible.

Le volume de données qui est produit par les entreprises augmente de manière exponentielle. Pourtant, dans le même temps, une grande majorité des collaborateurs se sent en marge de l’exploitation de données. Par conséquent, les prises de décisions – y compris les plus stratégiques – s’appuient sur le bon sens, pour ne pas dire l’instinct, des décisionnaires. En d’autres termes, les décisions stratégiques sont prises « au petit bonheur, la chance ». Pour mettre fin à cette hérésie, il me semble vital de démocratiser l’accès aux données dans les entreprises.

La mondialisation, puis la digitalisation plus récemment, ont considérablement complexifié les processus de gestion dans l’entreprise. C’est le cas pour l’ensemble des métiers, auxquelles viennent parfois s’ajouter une couche de standardisation et de certification. Les métiers de la finance d’entreprise ne sont pas épargnés, loin de là. Ils sont même en première ligne. La mutation du rôle de CFO en cours contraint cette fonction à devenir data-driven. Qu’est ce qui change dans le quotidien du reporting de cette fonction-clef ?

Les dernières années ont été riches en mutations. La transformation digitale, numérique, l’agilité, l’adaptabilité, le cloud, l’intelligente artificielle, le machine learning… autant de nouvelles technologies qui imposent aux entreprises de s’adapter à un environnement renouvelé. À peine sortis de leur transformation digitale, alors qu’elles croyaient en voir le bout, les directions se rendent compte qu’il leur reste un dernier virage : celui de la transformation analytique. Un coup de fouet nécessaire pour optimiser leur reporting. 

Les phases de transformation sont nécessaires dans la vie des entreprises. Elles permettent de s’adapter à un environnement en perpétuel changement. Sans ces transformations, les entreprises seraient vouées à disparaître. Néanmoins, ces phases sont aussi critiques et dangereuses que l’immobilité est mortelle. Nous parlerons ici des échecs de transformation digitale… mais les enseignements que vous pourrez en tirer s’appliquent à tous types de transformation.

Avec les évolutions technologiques liées aux données, beaucoup d’entreprise ont pour ambition de devenir « data-driven ». Cela pousse parfois les dirigeants à se lancer dans la course et à dédier des enveloppes budgétaires conséquentes. Mais avant de se lancer dans l’adoption des technologies analytiques, il me semble important de rappeler quelques principes essentiels.